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Alexandre Hernan est un serial entrepreneur; la comptabilité, les montres en passant par le coworking, il met tout en oeuvre pour qu’Yverdon retrouve un dynamisme. Il partage avec nous son histoire et sa vision du futur, bonne chance !

Que faisais-tu avant ?

J’ai fait le Gymnase, suivi d’une maturité professionnelle commerciale à Nestlé. Comme je n’ai jamais été très scolaire, j’avais besoin de temps pour savoir ce que j’avais envie de faire. Durant l’armée, j’ai eu la possibilité de faire Fourrier, ce qui m’a permis d’avoir des responsabilités et d’obtenir de l’expérience en gestion d’équipe, au contraire des entreprises où cela prend beaucoup de temps. Je l’ai pris comme un objectif personnel pour me prouver que j’étais capable de me débrouiller par moi-même.

De retour à la vie civile, j’ai fait 5 ans dans une fiduciaire à Lausanne, mais je sentais que je n’étais pas à ma place et que le travail ne me faisait pas vibrer. J’ai eu l’opportunité d’intégrer la fiduciaire familiale à Yverdon en tant qu’associé. Ainsi, j’avais une vision globale des projets et une liberté d’être mon propre patron, ce qui a totalement changé ma vie et ma façon de réfléchir.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Je travaille environ à 80% pour la fiduciaire, notamment en gérant un portefeuille de clients. Je suis également Directeur d’OX Watch depuis octobre 2014 et cofondateur de l’espace de coworking BlueLab qui a été inauguré le 3 novembre dernier. J’aime être entouré de personnes qui ont les mêmes valeurs et qui sont dans la même dynamique créative. Le but est vraiment de créer un réseau de compétences dans lequel chacun reste indépendant, mais avec la présence d’autres personnes pour s’entraider.

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Quel a été l’élément déclencheur pour ce changement ?

Le déclic s’est fait au moment où j’ai débuté chez Synergie en tant qu’associé. Mon père, qui a fondé sa fiduciaire il y a presque 30 ans, m’a inculqué très jeune déjà les valeurs de l’entreprenariat. Dès mes premiers jours dans la fiduciaire, il m’a tout de suite soutenu dans ces différents projets comme OX Watch et le coworking. J’ai réellement pris goût au fait de travailler pour le long terme et de voir les résultats concrets de mes décisions. En tant qu’employé, je n’étais pas épanoui car je me sentais bridé. Aujourd’hui, je fais ce qui me motive et tous les matins je me lève avec le sourire, sans savoir exactement ce qui va se passer dans la journée, ce qui est très excitant.

Par rapport à ta carrière, quel a été le moment le plus délicat et comment as-tu fait pour t’en sortir ?

Au début d’OX Watch, le plus difficile était de trouver une date afin de réunir tous les associés pour discuter de la stratégie. Chaque associé ayant d’autres activités, les séances se faisaient souvent le week-end ou le soir.

Je me suis rendu compte également que j’étais trop perméable aux aléas de la conjoncture ou des résultats, bons ou mauvais de la société. Moralement c’était les montagnes russes et par la suite cela m’a appris à prendre un peu de recul et être plus raisonnable tout en étant investi à 100% dans la société.

De quoi es-tu le plus fière ?

Le 19 mai dernier, nous avons été choisis pour les 10 jours des Créateurs avec OX Watch. Nous avons organisé une soirée de Gala avec nos Ambassadeurs, Kacey Mottet Klein et Anna Maradan, et tout s’est super bien passé. J’en suis très fier, car cela a pris pas mal de temps à organiser. J’ai pris énormément de plaisir à discuter avec les clients et autres personnes présentes durant la soirée, mais aussi durant les 10 jours de Globus.

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Si tu pouvais te donner un conseil à la personne que tu étais il y a 10 ans, quel serait-il ?

Aie confiance en toi et fonce ! Durant mon armée, j’ai été jeté dans le bain très vite et j’ai dû apprendre et assumer les responsabilités. Cela fait peur au début car on se demande ce qui va se passer mais au final on y arrive toujours.

L’échec fait peur en Suisse, plus qu’ailleurs dans le monde, ce qui freine beaucoup de personnes à tenter leur chance. Tous ces projets m’ont prouvé que j’étais capable, physiquement et mentalement, de repousser mes limites et je suis très content d’avoir osé sauter le pas.

Quelle question poserais-tu à la personne que tu admires le plus ?

« Comment fais-tu pour vivre avec toute cette pression ? »

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