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Cette semaine, Lucien nous montre qu’il est possible de travailler à 100% en tant qu’employé, tout en ayant une activité entrepreneuriale à coté. Du Business Plan au E-commerce, son business sur la bière artisanale fête ces 4 ans et ses 1’000 fans sur Facebook. Santé et bonne lecture !

Que faisais-tu avant ?

Depuis longtemps, je ressens le besoin d’être créatif, de développer de nouvelles idées et concepts. J’ai donc fait un CFC de médiamaticien, suivi d’un Bachelor à la HEIG d’Yverdon en marketing et gestion. Par la suite, j’ai eu la chance de pouvoir faire mon Master en Entrepreneuriat en parallèle d’un poste dans une petite agence web, ce qui m’a permis de faire mes premières expériences dans les mondes de l’entrepreneuriat et du digital. Cela m’a également montré qu’il était possible d’avoir plusieurs activités à la fois, ce qui est très enrichissant et stimulant.

J’ai ensuite fait mon service civil dans une Fondation qui aide les personnes à se mettre à leur compte. C’est là que je me suis rendu compte qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une formation en entrepreneuriat, une large expérience ou d’importants investissements pour se lancer, beaucoup débutent avec peu et ceci ne les empêche pas de réussir.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis Responsable marketing (à plein temps) pour une entreprise industrielle, je m’occupe de toute la stratégie de communication, notamment l’aspect digital.

Depuis 4 ans, j’ai également développé, avec un ami suisse allemand, SmartBeer. Il s’agit d’un abonnement de bières artisanales à domicile pour faire découvrir les micro-brasseries suisses. Nous sommes très complémentaires avec mon associé, au niveau des compétences, géographiquement et de nos rythmes de travail. Le secteur des bières artisanales est en pleine croissance et c’est très excitant de faire partie de l’aventure !

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Quel a été l’élément déclencheur pour ce changement ?

SmartBeer était l’un de nos projets de Master et nous devions réaliser un Business Plan comme exercice. Une fois terminé, nous nous sommes dit que c’était un business qui demandait peu financement, avec un risque très faible. On a donc lancé le projet et continué à le développer à côté de nos activités respectives.

Aujourd’hui avec internet, il n’a jamais été aussi facile de lancer une idée. Il suffit d’être un peu curieux, d’être passionné et de ne pas se poser trop de questions du début.

Par rapport à ton projet, quel a été le moment le plus délicat et comment as-tu fait pour t’en sortir ?

Il n’y a pas eu de moment vraiment compliqué pour l’instant et j’espère que ça va durer ainsi (rires), mais le lancement nous a demandé beaucoup d’énergie. Comme nous sommes 2 à gérer l’activité, il a fallu se mettre d’accord sur l’ensemble des tâches, se répartir le travail et surtout optimiser notre communication interne. Nous sommes tous les 2 à 100% à côté donc nous avons peu de temps.

Ce qui est important, c’est de respecter le rythme de l’autre et la manière de travailler. Par exemple, je suis plutôt à travailler tard le soir alors que lui travaille de préférence tôt le matin ou juste après le boulot. Une fois que nous avons trouvé notre équilibre, les choses avancent d’elles-mêmes.

De quoi es-tu le plus fière ?

Du retour des clients qui nous font confiance sans nous connaître. Au début, c’était les proches qui achetaient nos abonnements et à la suite d’un premier article dans le 24Heures, nous avons franchi une étape et cela fait toujours plaisir de savoir que notre produit satisfait nos clients.

Si tu pouvais te donner un conseil à la personne que tu étais il y a 10 ans, quel serait-il ?

De ne pas écouter toutes ces peurs infondées et ne pas croire que c’était trop tôt. À l’époque, j’avais déjà les compétences nécessaires pour lancer des idées de business sans prendre trop de risque. On verra dans 10 ans si j’ai évolué ! (rires)

Quelle question poserais-tu à la personne que tu admires le plus ?

« Comment arrives-tu à rester innovant et garder cette ouverture ? »

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